De l’émotion, de la création, le tout éco-responsable,
découvrez Et Paulette !

Qui se cache derrière votre entreprise ?

Jessika, , petite fille de Mamie Paulette grâce à qui j’ai eu ma première machine à coudre.
Maman de deux filles, je suis une hyper active qui a peur de l’ennui. Donc je suis devenue touche à tout : je fournis des magasins en vrac pour tous les produits éco-responsables et durables en tissu (bio ou Oekotex bien-sûr), je fais de la teinture végétales (du rose, du jaune, du vert qui tient au lavage grâce à la peau d’avocat, au curcuma ou aux fanes de carottes), j’anime des ateliers zéro dechet, donne des cours de couture et fais des robes de mariées.

Quelle est votre histoire et/ou celle de votre entreprise ?

J’ai longtemps été directrice de centre d »animation et j’ai tout plaqué du jour au lendemain. Une amie costumière de théâtre a offert à ma fille un bavoir qu’elle avait confectionné. Je suis tombée sous le charme du fait main. J’ai emprunté une machine à coudre ainsi que des livres de couture à la bibliothèque et au bout de 3 semaines j’ai négocié mon départ. Depuis je couds, je teins, je partage, je me fixe des challenge au gré des rencontres et des propositions.

Parlez-nous de vos produits et/ou services

Concernant le mariage, je propose des cravates et des nœuds papillons gais et colorés, de la déco en tissu,, des robes et bien évidemment des robes de mariée.
Je travaille étroitement avec la future mariée : on se rencontre en amont et nous discutons longuement de ses envies, de son parcours, ses goûts, le rapport au corps, le type de mariage qu’elle imagine, etc…. Nous choisissons les tissus ensemble et nous voyons 3 à 5 fois pendant le processus. Il s’agit véritablement d’une co-création. Le future mariée peut coudre elle-même certaines parties de la robe, même si elle est novice.
L’émotion est toujours au rendez-vous.

Pourquoi avez-vous choisi le monde mariage ?

C’est plutôt le mariage qui est venu à moi, comme un challenge. Une jeune femme aimait mon travail et m’a demandé de confectionner sa robe. Le deal était qu’elle n’avait pas de gros moyens mais me faisait confiance et cela me permettait en échange de m’essayer à la robe de mariée à moindre frais. Je lui serai toujours reconnaissante de m’avoir fait confiance car lorsqu’elle a fait ses 1ers essais, son émotion m’a atteinte et c’est cette émotion-là que je recherche lorsque je confectionne des robes de mariée.
La grande liberté aussi me plaît. Ma dernière pièce était un ensemble qui casse les codes : un haut très ajouré et une jupe basse près du corps. L’idée était de pouvoir, au quotidien, reporter ces pièces séparément, ne pas laisser la robe dormir dans un placard pendant 20 ans.

Pourquoi souhaitez-vous participer au Festival Amour & Tralala ?

J’ai participé à l’édition 2018. Le défilé a été un moment particulièrement intense pour moi. Je souhaite présenter d’autres modèles, susciter la curiosité, proposer des robes qui changent de l’ordinaire, faire des rencontres. Le cadre et la décoration sont magiques, dans l’air du temps, et le Festival Amour & Tralala correspond aux valeurs que je défends.

Une citation qui vous inspire ou qui vous représente ?

On va parler d’amour :

« Est-ce que les verbes peuvent s’inventer? Je veux t’en dire un : je te ciel, et ainsi mes ailes s’étirent, énormes, pour t’aimer sans limites » Frida Khalo